• Hurler en silence!

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    Hurler en silence

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    « Lutter contre soi, c'est aussi..., ne pas accepter l'inconnu qui est en nous».

     

     

     

     

    Mon vide! Comme il est difficile de vivre avec toi en permanence!

    Quelques fois je t'oublie, tu sembles disparaître, 

    Lorsque je suis avide, que quelque chose m'intéresse!

    Je le sais bien pourtant, tu sera toujours en moi, 

    Face à ton invisible présence, je crie mon impuissance et ...

     « hurle en silence ! »

    Mon vide!  J'ai essayé de t'effacer avec toutes sortes de choses,

     Avec tant de gens et d'artifices et de jardins de roses.

    Mais une fois disparus, lorsque ils ne sont plus là,

    Je me sens plus petit et toi.., tellement grand.

     

    Mon vide! Qu'attends tu donc de moi? Me répondras-tu?!

    ******************

     «  Une douce et étrange voix issue  de la nuit..., tout à coup répondit! »  

     

    Je suis une terre vierge, un espace bien rempli,

     D'une énergie invisible, pour tes yeux endormis.

     Je suis l'espace de ces possibles qui sont logés en toi,

    Le véritable Amour pourtant inexploré.

    Celui que tu veux ignorer, celui qui te dérange,

    Dont tu ressens en toi, l'inéffable présence!

    Je souffre avec toi, de cette ignorance,

    Qui génère en ton coeur déchirements et souffrance.

     

    Tu ne m'écoutes pas, tu cherches l'inexistant,

    Tu paniques face à ce qui ressemble au vide.., à l'absence. 

    Je suis celui que tu connais, même sans le reconnaître,

     Ton meilleur ami, ton compagnon, ton frère.

    Tu cherches le plaisir, tu cours les jouissances,

    Tu trouves sur ton chemin frustrations et souffrance.

    Je suis Celui qui t'aime d'un Amour infini,

    Cet Amour te fais peur, car issu de ta nuit;

    Pourtant, si tu te laissais aller et glissais en toi

    Je t'accueillerais et tu verrais la Paix!

    Vois, je te tends la main, voici la voie des pieux.

    Celle de la simplicité, revêtue de vertus,

    Qui s'habille de la foi, celle qui mène à Dieu.

    Car tout au fond de toi, tu le sens, tu le sais,

    Ce vide qui t'effraie tant, c'est l'appel de Ton Dieu!

     


     

    Merci mon vide de m'entendre, de me comprendre, m'accepter, me tolérer et m'aimer. 

    Aujourd'hui! Je m'occuperai de Toi, te donnerai mes possibles et  t'offrirai des fleurs.

    Tiens, pourquoi pas?! Je t'emmènerais te promener! Regarder les nuages, écouter les oiseaux, faire des ronds dans l'eau et sourire aux poissons. 

    Et si encore ce soir, je pleure quand même un peu! Du fond de ma tristesse, je sais que tu es là,  je ne serais plus jamais seul!

    Mon Ami intérieur, mon espace merveilleux, mon seul vrai compagnon!

    Oui! Tu verras!  Nous rirons toi et moi de nos peines anciennes, de nos vaines et futiles attentes, de nos espoirs déçus et même de nos péchés .

    Adaptation  par M. H. d'un texte de:

    Franck Alleron - Une nuit d'été"

     (avec la gracieuse et aimable autorisation de Franck)

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