• Censurer la raison?!

    Censurer notre raison ?<o:p></o:p>

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    Nul doute! Le questionnement sur les notions de « Dieu et de foi »est certainement légitime et pertinent!<o:p></o:p>

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    Il est vain de  tenter de mettre une censure sur l'utilisation de ce merveilleux tubercule qu'est notre cerveau.  Lorsque les questions émergent à la surface de notre conscience, il faut oser les regarder en face et, sans compromis, tenter de trouver les réponses qui nous apportent Paix et Équilibre (oserais-je ajouter.., Amour?).<o:p></o:p>

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    Il est aussi un autre fait! <o:p></o:p>

    De même qu'il n'est pas nécessaire de voir l'air dans lequel nous baignons pour être convaincu de son existence (et cela, bien avant que la science de l'homme n'est pu le démontrer), il se peut que des "choses" non perçues par nos cinq sens puissent "être" sans que l'on en saisisse par le "raisonnement mental" toute la réalité. <o:p></o:p>

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    Il n'est pas question ici de "philosopher" car je crois que les philosophes (l'histoire le démontre) se contredisent les uns les autres!  Je me permet de renvoyer vers un passage (fort édifiant)  du  "Discours de la méthode" de René Descartes (voir extrait reproduit ci-dessous).  Il traite avec sagesse au sujet de la philosophie et de la science (qui si elle a ses mérites, a également bien des failles). <o:p></o:p>

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    Mais..., parlons un peu "sciences" voulez-vous?!<o:p></o:p>

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    Jusqu'à aujourd'hui, nous croyons à l'atome et ses constituantes! Même avec le microscope le plus avancé actuellement (le microscope ionique à effet de champ), nous ne voyons toujours pas ces atomes (sinon par des projections stéréoscopiques finies..., donc "figées").  Or nous le savons par les effets observés..., peut-il y avoir plus "instantané", changeant et mobile qu'un nuage électronique?!  Bref! Nous acceptons certains postulats que, bien plus tard, la science finit par démontrer. <o:p></o:p>

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    À mesure que nos moyens de prospection scientifique évoluent, nous découvrons, sans cesse étonnés, que nos limites humaines font face à l'immensité de l'Infini et ce.., tant du côté de l'infiniment grand que de l'infiniment petit.<o:p></o:p>

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    Tout ceci pour dire qu'il arrive certains moments dans nos vies où, au-delà des lectures savantes, des initiations de tout genre, des us et croyances..., nous devons reconnaître que nous sommes "tout  petits".  Cela nous pousse à regarder en dedans de nous!  <o:p></o:p>

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    Là réside la vérité!  C'est le commencement de la "foi".  <o:p></o:p>

    S'ouvre à nous alors un monde de "ressenti" qui ne peut être expliqué ou exprimé à autrui que par "l'Amour".  Les mots n'ont plus de sens et toute discussion devient caduque en soi. <o:p></o:p>

    On rentre dans un monde de Paix que rien ne peut perturber, construit « pas à pas » par l'acceptation de notre « petitesse humaine ».  C'est la soumission en effet mais..., elle n a rien  de malsain, de péjoratif;  Il n y a pas là de connotation de domination ou de dictature! Oh non! <o:p></o:p>

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    Mais...., il faut juste essayer de le vivre pour comprendre car si l'humain est confronté à ses propres limites face à la nature dualiste de l'existence électronique (corpusculaire et ondulatoire), des millions de mots ne suffiraient pas à expliquer à autrui "ce qui est plus proche de lui que lui-même".  <o:p></o:p>

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    L'oeil peut-il s'observer par lui-même?!<o:p></o:p>


     

     

    Extrait du "Discours de la Méthode" <o:p></o:p>

    (René Déscartes, en 1637)<o:p></o:p>

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    Je ne dirai rien de la philosophie, sinon que, voyant qu'elle a été cultivée par les plus excellents esprits qui aient vécu depuis plusieurs siècles, et que néanmoins il ne s'y trouve encore aucune chose dont on ne dispute, et par conséquent qui ne soit douteuse, je n'avais point assez de présomption pour espérer d'y rencontrer mieux que les autres; et que, considérant combien il peut y avoir de diverses opinions, tou­chant une même matière, qui soient soutenues par des gens doctes, sans qu'il y en puisse avoir jamais plus d'une seule qui soit vraie, je réputais presque pour faux tout ce qui n'était que vraisemblable.<o:p></o:p>

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    Puis, pour les autres sciences, d'autant qu'elles empruntent leurs principes de la philosophie, je jugeais qu'on ne pouvait avoir rien bâti, qui fût solide, sur des fon­de­ments si peu fermes. Et ni l'honneur, ni le gain qu'elles promettent, n'étaient suffisants pour me convier à les apprendre; car je ne me sentais point, grâces à Dieu, de condition qui m'obligeât à faire un métier de la science, pour le soulagement de ma fortune; et quoique je ne fisse pas profession de mépriser la gloire en cynique, je faisais néanmoins fort peu d'état de celle que je n'espérais point pouvoir acquérir qu'à faux titres. Et enfin, pour les mauvaises doctrines, je pensais déjà connaître assez ce qu'elles valaient, pour n'être plus sujet à être trompé, ni par les promesses d'un alchimiste, ni par les prédictions d'un astrologue, ni par les impostures d'un magicien, ni par les artifices ou la vanterie d'aucun de ceux qui font profession de savoir plus qu'ils ne savent.

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